Les bras de fer qui oppose les journalistes au pouvoir se poursuit. Face à la dégradation de la situation de la presse tunisienne, les journalistes ont décidé d'observer une journée de colère jeudi 16 février 2023. L'appel a été lancé par le SNJT (Syndicat National des Journalistes Tunisiens).
Il faut dire que ces derniers mois ont été plutôt mouvementés. Il y a, tout d'abord, la situation de Shems FM. Les techniciens et les journalistes qui y travaillent n'ont pas reçu de salaires depuis plusieurs mois. C'est une entreprise confisquée dont le traitement du dossier traîne. Il y a, ensuite, la menace qui pèse sur la liberté de la presse et d'expression en Tunisie, et ce à cause, notamment, du controversé décret 54.
Plusieurs journalistes et blogueurs ont été auditionnés sur la base de ce décret qui criminaliste "l'atteinte aux institutions de l'État". Les prochaines semaines s'annoncent décisives.