Le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'Homme (OTDH), Mustapha Abdelkebir a appelé, ce samedi 25 février, les autorités tunisiennes à assumer sa responsabilité d’assurer la sécurité des réfugiés résidents en Tunisie. Abdelkbir a dénoncé, dans un post Facebook publié aujourd’hui, la campagne de poursuite et d’expulsion exercée à Sfax et dans d’autres villes à l’encontre des réfugiés et migrants dont des femmes enceintes et des enfants possédant des cartes de réfugié et des passeports valables qui se sont retrouvés sans abri
L’activiste a déploré la situation à la quelle notre pays se trouve en se posant la question : “A ce point notre pays s’est transformé en jungle où l’Etat de droit et des institutions se transforme en un Etat qui n’honore pas ses engagements ainsi que les traités internationaux ?”
Abdelkbir a rappelé que notre pays, qui a donné une leçon au monde entier, avait accueilli en 2011, plus d’un million de migrants dans le camp de Choucha sans qu’il n'y ait le moindre problème.
Pour Abdelkbir, a rappelé également que tous ces problèmes ne pourraient être résolus qu’à travers la mise en place d’une stratégie claire pour gérer la migration.
Faut-il rappeler que des acteurs de la société civile ont organisé, samedi, une marche pour contester contre les actes de discrimination dont fait l'objet certains Subsahariens en Tunisie notamment après le discours présidentiel prononcé récemment lors d'un conseil de sécurité nationale portant sur la question de la présence des migrants en Tunisie.