Les États membres de l'ONU ont convenu d'un « traité de haute mer » juridiquement contraignant pour protéger la vie marine dans les eaux internationales, un trésor fragile et vital qui couvre près de la moitié de la planète, ont indiqué les Nations Unies.
Après l'adoption de cet accord par l'ONU, Antonio Guterres a déclaré, dans un communiqué publié par son porte-parole tard samedi soir : "Cette action est une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles la santé des océans est confrontée, maintenant et pour les générations à venir".
L'accord conclu par les délégués de la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale, est l'aboutissement de pourparlers facilités par l'ONU qui ont débuté en 2004.
L'accord a été signé après deux semaines de négociations au siège des Nations Unies à New York et s'est soldé par une session finale gigantesque de plus de 36 heures.
Par l'intermédiaire de son porte-parole, Guterres a déclaré que le traité était crucial pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.
"Il est également vital pour atteindre les objectifs et les cibles liés aux océans du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal", a déclaré le communiqué, faisant référence à l'engagement dit "30×30" pour protéger un tiers de la biodiversité mondiale – sur terre et sur mer – d'ici 2030 lors d'une conférence historique des Nations Unies à Montréal en décembre dernier.
La déclaration publiée par le porte-parole de l'ONU indique que le Secrétaire général a également reconnu le soutien essentiel des organisations non gouvernementales, de la société civile, des institutions universitaires et de la communauté scientifique.