Lundi 20 mars, dans l’optique de fournir à l’Ukraine les armes les plus efficaces possibles, la vice-ministre britannique de la Défense, Annabel Golden, a déclaré que le Royaume-Uni entendait fournir à son allié des obus "contenant de l’uranium appauvri".
Une décision qui présenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, a mis en garde le chef de la diplomatie russe. "C'est un pas vers une aggravation supplémentaire, une aggravation sérieuse du conflit”, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Sotchi, dans le sud de la Russie, évoquant notamment des conséquences sur la santé de la population et un risque de contamination des sols.
En 2021, une étude publiée dans la revue scientifique BMJ Global Health indiquait que "les preuves disponibles suggèrent des associations possibles entre l’exposition à l’uranium appauvri et les effets néfastes sur la santé de la population irakienne". Les chercheurs se sont appuyés sur l’augmentation importante des cas de malformations congénitales et de cancers observés en Irak dans les années qui ont suivi l’intervention américaine.
Ahmed Zlitni
(Stagiaire)