Nombreuses sont les conséquences néfastes du manque de précipitations en Tunisie. Dans ce contexte, il semble que l'on se dirige vers l'interdiction de certaines cultures agricoles, notamment certains fruits et légumes, et ce afin de préserver nos stocks en or bleu. C'est ce qu'a indiqué Hamdi Hached, ingénieur et expert en écologie, sur Shems FM.
Les pouvoirs publics, selon lui, pourraient être contraints de décréter l'interdiction de la culture des pastèques et des melons – entre-autres -. L'expert n'a pas manqué de souligner la gravité de la situation pluviométrique. "Les chiffres [sur les réserves dans les barrages] font froid dans le dos", a-t-il confié.
L'absence cruelle de précipitations a considérablement amoindri les réserves en eau douce dans les barrages tunisiens. Les experts disent que 2023 s'annoncent encore plus difficile que les précédentes années, sachant que ces dernières étaient déjà rudes à bien des égards : canicules, coupures d'eau…
Il y un brin d'espoir néanmoins : dès le samedi 1er avril 2023, selon les prévisions, il devrait y avoir des pluies généralisées en Tunisie. Seront-elles suffisantes pour combler le terrible manque-à-gagner des précédents mois ? Ce serait, en tout cas, déjà une bénédiction.