S'il y a une institution qui demeure irréprochable en ces temps difficiles, c'est bien celle de l'Armée Nationale. Nos soldats ont plus d'une fois donné leurs vies pour protéger la patrie. Malgré cela, Rafik Bouchleka, ancien ministre des Affaires Étrangères impliqué dans le Sheratongate, s'est attaqué à l'Armée Nationale dans un statut publié sur Facebook.
"Dire que l'Armée tunisienne est neutre et qu'elle est apolitique est un grand mensonge auquel il est difficile de croire. L'Armée a été très active dans le coup d'État opéré contre la Constitution et les institutions. Sans le soutien des généraux, Kaïs Saïed n'aurait pas pu réussir", a-t-il écrit.
Rien d'étonnant de la part de Bouchleka après tout, lui qui a toujours tout tenté afin de faire parler de lui et d'exister sur la scène médiatique malgré les casseroles qu'il traîne derrière lui. Le plus intéressant dans tout ceci, c'est la réaction de son collègue Abdelfatteh Taghouti, membre du bureau exécutif d'Ennahdha et chargé de communication.
Celui-ci a recadré Bouchleka dans un statut publié sur Facebook. "Notre armée nationale a protégé la Révolution et elle bénéficie de la confiance du peuple et de toutes les parties politiques et civiles […] Ennahdha, dont la position doit être respectée par ses membres, considère que les institutions militaires et sécuritaires sont au-dessus des tiraillements politiques", lit-on dans son statut.