Une convocation urgente résonnera bientôt dans les salles de réunion de Djeddah. L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), bouleversée par le douloureux autodafé d’un exemplaire du Coran en Suède, prépare une riposte collective. Les membres du comité exécutif, réunis à l’appel pressant de cette organisation internationale, chercheront à élaborer des mesures fermes contre cet acte odieux.
Indignation mondiale suite à la profanation du Coran
La colère, la condamnation et l’indignation se sont rapidement propagées à travers le monde musulman et arabe, suite à l’ignoble geste de Salwan Momika, réfugié irakien de 37 ans. Devant la plus grande mosquée de Stockholm, il a brûlé les pages sacrées du Coran, souillant ainsi le respect d’une religion suivie par des millions de croyants.
Réactions diplomatiques : rappel d’ambassadeurs et protestations officielles
Les pays du Moyen-Orient et d’ailleurs, refusant de rester silencieux face à cet affront, ont rappelé leurs ambassadeurs et sommé les représentants suédois de s’expliquer. Les ministères des Affaires étrangères ont joué leur rôle diplomatique en convoquant ces ambassadeurs, donnant ainsi un signal fort de protestation.
Manifestations à Bagdad pour une rupture des relations diplomatiques avec la Suède
La réprobation a également trouvé écho dans les rues de Bagdad, où des milliers de partisans du religieux chiite Moqtada al-Sadr ont exprimé leur colère devant l’ambassade de Suède. Ils réclament une fin immédiate des relations diplomatiques avec ce pays européen. Les manifestants, animés d’un profond attachement envers le Coran, ont scandé des slogans en faveur du religieux Moqtada al-Sadr et de son père, une figure vénérée dans leur communauté.

Siège de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) (anciennement, l’Organisation de la Conférence islamique)
De nouvelles menaces et une escalade préoccupante
Les tensions restent vives, et l’homme à l’origine de cet affront a proféré de nouvelles menaces. Dans dix jours, il compte brûler le drapeau irakien et le Coran devant l’ambassade d’Irak à Stockholm, ignorant ainsi les conséquences de ses actes répréhensibles. Malgré les nombreuses menaces de mort qu’il a reçues, Salwan Momika se défend en niant tout acte motivé par la haine ou l’hostilité envers un groupe. Pour lui, cette action était avant tout un moyen d’attirer l’attention sur ses convictions, peu importent les conséquences.
L’OCI en première ligne pour rétablir le calme
Face à cette situation explosive, l’OCI s’efforce de rétablir le calme et de mettre en place des mesures appropriées pour faire face à cette crise diplomatique. La réunion à Djeddah s’avère cruciale, car elle déterminera l’avenir de la coopération internationale face à cette épreuve. La situation reste tendue et l’issue incertaine, mais la volonté de l’OCI de défendre les valeurs culturelles et religieuses demeure intacte.