L’affaire du Saint Coran brûlé et profané par un extrémiste suédois a suscité l’indignation dans le monde arabo-musulman, et aussi en Tunisie. La Suède a finalement réagi à cet acte ignoble, quoiqu’avec beaucoup de retard. En effet, les autorités suédoises ont attendu ce dimanche 2 juillet 2023 pour condamner l’acte.
« C’est un acte islamophobe », ont affirmé les autorités. Elles assurent qu’elles comprennent le fait que cet acte ait pu heurter les musulmans. « Nous condamnons fermement ce genre de comportements qui ne reflètent, en aucun cas, l’opinion du gouvernement suédois », lit-on dans le communiqué.
Toutefois, les autorités du pays ont tempéré en affirmant respecter la liberté d’expression. « Un droit garanti par la Constitution », peut-on encore lire. La liberté d’expression n’a jamais été synonyme d’insultes ou d’incitation à la haine…
Pour information, c’est un trentenaire irakien, appelé Salwan Momika, qui a brûlé le Coran. C’était le 28 juin 2023 lors d’un rassemblement autorisé par la police de la Suède, organisé devant la Grande Mosquée de Stockholm. C’était en plein Aïd Al Idha. Difficile de parler, en ces circonstances, de liberté d’expression comme l’affirme les autorités suédoises. Rappelons que la réaction de la Tunisie ne s’est pas faite attendre. La Diplomatie tunisienne a réagi avec fermeté dans son dernier communiqué.