Le 15e sommet des BRICS prend ses quartiers aujourd’hui dans la vibrante ville de Johannesburg, située dans la première économie africaine, l’Afrique du Sud. Au cœur des discussions, deux questions capitales : l’extension du groupe avec de nouveaux membres et la conception d’une feuille de route économique, commerciale et financière.
L’Afrique du Sud aux commandes
Le pays hôte, l’Afrique du Sud, occupe la présidence de cet événement d’importance internationale qui se déroulera du 22 au 24 août. L’arrivée du Président chinois Xi Jinping le 21 août a marqué le début de cette rencontre de haut niveau. Sa visite d’État en Afrique du Sud trouve son apogée dans sa participation à ce sommet crucial.
Intérêt massif pour les BRICS
Pas moins de 20 pays ont officiellement manifesté leur intérêt pour rejoindre les rangs des BRICS, parmi eux l’Algérie et l’Arabie saoudite ainsi que d’autres pays émergents. Les cinq pays fondateurs du groupe, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, examineront attentivement ces demandes d’adhésion. Les dirigeants de ces cinq puissances émergentes se réuniront sous le slogan évocateur de « Les BRICS et l’Afrique ».
Genèse du groupe des économies émergentes
L’histoire de ce groupe transcontinental trouve ses racines en 2006, lorsque les quatre pays initiaux – le Brésil, la Russie, la Chine et l’Inde – ont commencé à se rassembler informellement. La dynamique a pris forme en 2009 avec la naissance officielle des BRICS, accueillant l’Afrique du Sud en tant que membre à part entière à la fin de l’année 2010.
Contrepoids aux forces occidentales
Ensemble, ces nations génèrent près d’un quart de la richesse globale et représentent une part colossale de la population mondiale, soit 42%. Le groupe se positionne en faveur d’un équilibre économique et politique polycentrique, apportant ainsi un contrepoint à l’hégémonie occidentale qui prévaut actuellement.
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