Le taux de remplissage des barrages en Tunisie est actuellement au plus bas, atteignant un frêle pourcentage de 27 %. La situation préoccupante a été partagée par Bayram Hamada, membre du conseil central de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche.
Des taux de remplissage anémiques
Le barrage de Sidi Salem, réputé comme étant le plus grand du pays, enregistre un taux de remplissage faible, se situant aux alentours de 31,5 %. Quant aux autres barrages, leur situation est encore plus tendue, avec un taux de remplissage alarmant et étique de seulement 7 %. Les données ne laissent aucun doute quant à l’urgence de trouver des solutions efficaces pour pallier cette crise.
Des cris d’alarme sans fin
Bayram Hamada a exprimé son inquiétude en ces termes sur les ondes de Mosaïque FM : « La situation est difficile […] Récemment, nous avons tenu une réunion avec le secrétaire d’État au cours de laquelle nous avons cherché à élaborer des solutions concrètes. Il est grand temps d’arrêter de parler des puits illégaux et de passer à leur régularisation« .
Modernisation cruciale de la législation et de la gestion de l’eau
Par ailleurs, l’expert de renom dans le domaine de la gestion de l’eau, a souligné l’importance de moderniser les lois régissant le secteur de l’eau en Tunisie. Il a déclaré avec conviction : « La loi n’est pas gravée dans la pierre, elle doit évoluer, et cette responsabilité incombe à l’Assemblée des représentants du peuple. Actuellement, nous sommes encore contraints par des lois datant des années 1960 et 1970. Il est temps de changer notre façon de penser et d’agir« .
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