L’agence de notation S&P Global Ratings a récemment annoncé une révision à la baisse des perspectives de crédit de l’Occupant, passant de stables à négatives. La décision traduit les inquiétudes concernant les effets du génocide palestinien en cours, craignant qu’il ne s’étende davantage et ait un impact plus sévère sur l’économie.
Les craintes d’un génocide étendu
Dans un communiqué officiel, l’agence de notation a exprimé son inquiétude en ces termes : « Nous supposons actuellement que le conflit restera centré sur Gaza et ne durera pas plus de trois à six mois« . S&P a révisé à la baisse la perspective de ses notations de crédit à long terme pour l’Occupant en devises étrangères et locales, les faisant passer de « AA- » à négatives.
Une chaîne de réactions en cascade
La décision de S&P intervient peu de temps après que l’agence Moody’s Investors Service a placé la note de crédit A1 du gouvernement de l’Occupant sous surveillance en vue d’une possible dégradation. Fitch Ratings a également emboîté le pas en annonçant la mise sous surveillance négative des notes de défaut A+ des émetteurs de l’Occupant en devises étrangères et en monnaie locale en raison des risques liés au génocide.
Gestion budgétaire épineuse
S&P prévoit une contraction de la conjoncture de l’Occupant de 5 % au quatrième trimestre de cette année par rapport au troisième trimestre, en grande partie en raison des perturbations liées à la sécurité, de la réduction de l’activité commerciale et d’autres facteurs tels que le recrutement de réservistes, qui ont nui à la confiance des investisseurs.
Des mesures budgétaires supplémentaires visant à soutenir les ménages et les entreprises, combinées à une augmentation des dépenses de défense, devraient également creuser le déficit public, selon S&P.
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