Alors que les investisseurs craignaient que le baril de Brent n’atteigne le seuil des 100 dollars au dernier trimestre 2023, les inquiétudes sur l’économie mondiale ainsi que les répercussions du génocide palestinien viennent faire reculer les prix, à nouveau. Les cours du brut scellent leur niveau le plus bas en plus de trois mois, une plongée déclenchée, par ailleurs, par une hausse massive des stocks de brut aux États-Unis mais aussi par des données économiques chinoises mitigées.
Le baril de Brent a été la première référence à chuter pour s’échanger contre 81,36 dollars. Pour ce qui est des contrats à termes sur le pétrole américain, le West Intermediate Texas (WTI), n’ont pas été en reste, affichant un tarissement à 77,02 dollars.
Le recul des cours de l’or noir s’explique par un renforcement de 12 millions de barils des réserves américaines de pétrole au cours de la semaine précédente, selon les données fournies par l’American Petroleum Institute. Les inquiétudes des investisseurs concernent également la conjoncture de la deuxième économie mondiale, la Chine, dont les perspectives de la demande de brut s’échaudent. Les attentes sont davantage pessimistes puisque le pays est le premier consommateur mondial de pétrole. En effet, malgré une amélioration de ses importations de brut en Octobre, l’Empire du Milieu a vu ses exportations de biens et de services se résorber plus rapidement que prévu. La situation met en péril la demande mondiale d’énergie et assombrit les perspectives de stabilité du marché pétrolier.
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