Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le taux de pauvreté en Palestine (bande de Gaza plus Cisjordanie) devrait passer de 26,7% à 31,9%. Cela signifie que 285 000 Palestiniens supplémentaires seront en situation de pauvreté, portant le nombre total à près de 1,5 million.
Ce chiffre pourrait encore augmenter si le génocide palestinien dure plus longtemps. Le PNUD prévoit qu’il pourrait atteindre 35,8% si la guerre dure un mois de plus, et 38,8% avec deux mois supplémentaires. L’extermination généralisée et programmée du peuple palestinien par l’Occupant a également eu un impact négatif sur le PIB palestinien. Le PNUD prévoit qu’il pourrait baisser de 4,2% à 12,2% en 2023.
Le chômage pourrait également augmenter de 5 à 13% en 2023. Cela signifie que 182 000 emplois pourraient être perdus à Gaza et 208 000 en Cisjordanie. Les conséquences du génocide mené par l’Occupant sont particulièrement graves à Gaza, qui est déjà une enclave surpeuplée et pauvre. Au moins 45% des logements de Gaza ont été détruits ou endommagés, ainsi que des entreprises et des moyens de subsistance.
Le génocide « risque de faire reculer le développement d’au moins dix ans » dans les territoires palestiniens, a déclaré Achim Steiner, le directeur du PNUD. Pour éviter une crise humanitaire majeure, il est urgent de fournir une aide aux Palestiniens. Mais il est également important de penser au développement à long terme.
Le PNUD appelle à une reconstruction rapide de Gaza, ainsi qu’à la création d’emplois et à l’amélioration des infrastructures. « Nous devons réfléchir à la façon d’accélérer l’enlèvement des décombres et d’apporter des matériaux », a déclaré M. Steiner. « Nous devons également nous concentrer sur la création d’emplois et sur l’amélioration des infrastructures. »
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