Les crimes horribles de la barbarie sioniste se sont accrus et étendus depuis Gaza et tous les territoires palestiniens usurpés jusqu’au Sud libanais, avec la complicité éhontée des Etats-Unis et des grandes puissances européennes, de sorte que la connivence terrible entre Israël et l’Occident atlantiste est devenue, désormais, un fait évident tant au plan de la haine que de celui de la fabrication du mal. Une telle complicité meurtrière d’extrémisme raciste, qu’il soit sioniste ou évangéliste, s’explique en fait par une communauté idéologique et messianique entre ces pays. Tous sont de mèche pour faire régner la terreur dans le monde en vue de mettre en garde tous ceux qui oseraient les défier. Ainsi, n’est-il pas grotesque de continuer à croire que ces pays respectent le droit international, la liberté, la démocratie, les valeurs universelles et les droits de l’homme. De même, c’est avoir la vue courte que de ne pas admettre que ces crimes contre l’humanité ont été discrètement planifiés avant d’être commis par l’armée israélienne, soutenue militairement, politiquement, financièrement et médiatiquement par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne.
En dépit de sa puissance armée, ses dirigeants criminels, ses religieux extrémistes, ses hordes colonisatrices et du soutien inconditionnel de l’Occident atlantiste, l’entité sioniste vit dans un état de perpétuelle frayeur. Ce n’est pas seulement l’attaque de la résistance palestinienne à Gaza, le sept octobre dernier, qui a imposé chez eux cette réaction hystérique de peur, mais ce lien puissant qui, comme un destin, unit tous les Palestiniens à leur terre.
Ce lien a suffi à ébranler la sécurité d’Israël, donner du fil à retordre aux criminels de guerre au pouvoir israéliens et brouiller le terrible plan israélo-occidental qui consiste à vider la bande de Gaza de ses habitants palestiniens.
Ainsi se révéla le vrai visage du sionisme : un Etat aussi fragile qu’une toile d’araignée et qui ne pouvait guère résister à cet élan d’impétuosité qui anime les enfants palestiniens, «les enfants de la pierre» qui ont grandi. Ce qui n’est point étrange, quand on sait que cette entité se fonde sur la mystification et sur une haine viscérale à l’égard de tous les «autres». Pour cette raison, la moindre lueur de résistance dans les yeux d’un enfant palestinien, blessé par les avions et les missiles de l’armée sioniste, risque de mettre en cause son existence même, en le plongeant dans les abîmes de la perdition et le désarroi. Pour chaque colon, se dessine en effet la perspective d’un inévitable et irréversible départ. Rien ne protégera donc plus cette entité, ni son armée oppressive, ni ses crimes de guerre, ni même le soutien massif de l›Occident atlantiste.
C’est une vérité connue de tous ceux qui viennent en Palestine occupée dans le but de spolier sa terre ainsi que de tous les défenseurs américains et européens du grand projet sioniste. Cette vérité, c’est l’enfant palestinien qui la connaît également quand il se rit des soldats israéliens qui fuient devant le déluge de pierres bombardant leurs chars.
Malheureusement, cette vérité semble échapper à plusieurs dirigeants arabes qui ont tendance à l’occulter et à soutenir l’idée selon laquelle la résistance à l’occupant sioniste ne peut que nuire à la cause palestinienne. «Nous risquons, par un effet inverse, de ne plus avoir de notre côté l’opinion publique internationale qui est toujours prête à nous taxer d’antisémitisme», déclarent-ils. De tels propos découlent en fait en droite ligne du projet de défense du sionisme.
Les Palestiniens, aujourd’hui, sont fermement convaincus que le fait de tabler sur ces piètres dirigeants arabes inféodés est pure perte. Car seule la résistance est capable de déstabiliser la toute-puissance d’Israël et reconquérir la terre usurpée.
237