La justice française frappe fort : deux juges d’instruction délivrent des mandats d’arrêt à l’encontre du président syrien, de son frère Maher al-Assad, ainsi que de deux hauts responsables du régime. Les accusations planent sur des soupçons de complicité dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, liés à des attaques aux armes chimiques perpétrées en 2013.
Depuis le 14 novembre, le chef de l’État syrien, son frère Maher al-Assad et deux figures éminentes du régime font l’objet de mandats d’arrêt émis par la justice française. Cette décision fait suite à une enquête approfondie menée par deux juges d’instruction, se penchant sur les attaques aux armes chimiques survenues les 5 et 21 août 2013, qui ont suscité l’indignation à l’échelle mondiale.
Les plaintes émanant de victimes réfugiées en France, déposées il y a moins d’un an, ont été le point de départ de cette démarche judiciaire. Ces plaintes, décrivant les horreurs du gaz sarin qui a causé la mort de plus d’un millier de personnes, principalement des civils, dont de nombreuses femmes et enfants, ont été le catalyseur de cette action sans précédent.
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