Après les pluies salvatrices qui viennent de tomber hier et aujourd’hui dans plusieurs régions, notamment au nord du pays, où se situent les plus importantes infrastructures hydrauliques, un ouf de soulagement a été poussé, non seulement par les simples citoyens mais également par les experts et spécialistes en ressources hydrauliques.
En effet, les quantités de précipitations annoncées ce mercredi 22 novembre par l’Institut national de la météorologie INM sont selon l’ingénieur et spécialiste en eau, Mohamed Salah Glaïed, “très prometteuses et encourageantes”. Toutefois, l’expert nous a confié que la situation est loin d’être rassurante surtout que l’actuel taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 22% (512 millions de m3) dont plus de 20% de ces quantités est inexploitable.
S’agissant du taux de remplissage “moyen” des barrages, l’expert en eau a fait savoir qu’avoir une réserve de 1milliard de m3 serait souhaitable pour éviter tout risque d’approvisionnement en ressources hydrauliques d’autant plus que notre pays figure sur la liste des pays les plus menacés par le stress hydrique.
Ceci dit, s’adapter à la nouvelle donne environnementale (réchauffement climatique, sécheresse…) demeure une priorité, voire même une obligation. D’ailleurs, notre expert ne cesse d’appeler à ce que l’Etat se penche sur d’autres pistes et procède à des solutions innovantes pour faire face aux défis d’avenir et lutter contre cette « pénurie » alarmante en eau qui ne cesse de s’accentuer.
Faut-il signaler que l’INM a publié un bulletin de suivi dans lequel il informe que des pluies seront abondantes, avec des quantités importantes notamment sur le nord et les régions de l’est.
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