Selon une enquête de l’Institut tunisien de compétitivité et d’études quantitatives (Itceq), la corruption est le principal obstacle à l’activité économique en Tunisie. 72 % des entrepreneurs tunisiens estiment que la corruption est un frein à leur développement.
Les principales raisons du recours à la corruption sont la volonté de réduire les coûts, d’éviter l’application de réglementations ou de bloquer une pratique, et, surtout, d’accélérer les procédures. La lenteur des procédures constitue un obstacle pour 74 % des chefs d’entreprise. La corruption a des conséquences néfastes sur l’économie tunisienne. Elle augmente les coûts de production, réduit l’investissement et l’innovation, et décourage l’esprit d’entreprise. Elle alimente également la pauvreté et l’injustice sociale.
Pour lutter contre la corruption, les chefs d’entreprise tunisiens estiment que la digitalisation constitue le principal moyen. La digitalisation des procédures administratives permettrait de réduire la corruption et de faciliter les relations entre les entreprises et les administrations.
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