Dans un bref communiqué publié sur sa page facebook et sans trop donner de détails, le ministère de l’intérieur à annoncé que Mohamed Imed Ghodhbani, directeur de la sûreté nationale, a été appelé à d’autres fonctions. D’un autre côté, Sami Abdelaziz Abdessamad, Taoufik Ibrahim Bou Aoun et Ezzedine Mohamed Khalfi ont été désignés à la tête des différents départements de l’administration générale de la sûreté nationale. Ce n’est pas tout. Aïda Klibi, chargée des médias auprès de la présidence de la République a affirmé au journal Le Temps, hier 05 mars 2015, que le directeur général de la Sûreté présidentielle, Taoufik Guesmi a été remplacé par Raouf Meradâa. Dans son numéro d’aujourd’hui vendredi 06 vendredi 2015, le journal Al Maghreb a indiqué que Fathi Blidi, chargé de ission au sein du ministère de l’intérieur a été remercié. Désigné par Ali Laârayadh, Fethi Blidi, serait un cadre très proche du mouvement Ennahdha dont le nom est lié à « la sécurité parallèle » au sein du ministère de l’intérieur, a appris le journal arabophone des sources syndicales. Ces nouvelles nominations ont-ils un rapport avec la lutte contre « la sécurité parallèle » ? Non, a affirmé Walid Zarrouk au journal Le Temps. « Ces nominations n’ont rien à voir avec le problème de la sécurité parallèle. Dans cette liste, il figure un seul nom que l’on soupçonne d’avoir fait partie pendant un moment de la sécurité parallèle », a expliqué le secrétaire général du Syndicat de la Sécurité.
NAD