Le baril de Brent a atteint son plus haut niveau depuis octobre jeudi, propulsé par un regain des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. L’escalade des tensions entre l’Occupant et l’Iran a déclenché une vague d’achats sur le marché pétrolier, les investisseurs s’inquiétant d’une possible interruption de l’approvisionnement.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a grimpé de 1,45% pour s’établir à 90,65 dollars, tandis que le brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), s’est renforcé de 1,35% pour atteindre 86,59 dollars les 159 litres.
L’accélération des prix du brut s’explique par les craintes liées aux répercussions des frappes aériennes de l’Occupant contre un consulat iranien en Syrie, suivies d’une menace de représailles de la part de l’Iran.
Le président américain et principal appui du réarmement de l’Occupant génocidaire, Joe Biden a, pour la première fois, infléchi sa position de soutien inconditionnel à Israël. Des informations relayées par la presse occidentale rapportent également que la CIA a averti l’Occupant d’une possible attaque imminente de l’Iran.
Face à ces incertitudes, les investisseurs se sont rués vers les valeurs refuges, comme l’or, qui a atteint un record au-dessus de 2.300 dollars l’once, tandis que les actions ont chuté.
Le marché pétrolier reste tendu étant donné que la situation est volatile. Toujours est-il que la réaction des investisseurs pourrait être de courte durée. Au demeurant, le rapport officiel sur l’emploi aux États-Unis, attendu vendredi, sera un élément clé pour l’évolution future du marché pétrolier.
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