Dans une lettre poignante rédigée depuis sa cellule et datée du 12 avril 2024, Mohamed Boughalleb clame son droit à un procès équitable et menace d’entamer une grève de la faim si ses conditions ne sont pas respectées.
« Je ne demande qu’un procès équitable, sans ingérence de mains invisibles« , écrit-il. Sa voix, bien que brisée par l’épreuve de l’emprisonnement, résonne de détermination et d’un profond désir de justice.
Mohamed Boughalleb, qui souffre de diabète, d’hypertension et de problèmes cardiaques, n’hésite pas à brandir l’arme ultime: « Si je suis manipulé ou empêché d’y assister pour quelque raison que ce soit, je n’aurai d’autre choix que de refuser catégoriquement et définitivement de prendre mes médicaments et d’entamer une grève de la faim sauvage pour comparaître devant la justice. »
Son message est clair et sans équivoque: il refuse de se plier à un système judiciaire qu’il juge « partial » et exige « un procès transparent et impartial ».
Son audience est fixée au 17 avril 2024. Il exprime sa ferme volonté d’y assister, même s’il doit se rendre au tribunal « en rampant ou même en fauteuil roulant ». Sa détermination à faire valoir ses droits est admirable et inspire le respect.
La lettre a été diffusée au grand public, conformément à la demande de Mohamed Boughalleb.
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