Mardi 2 juillet 2024, au Palais du Gouvernement à La Kasbah, le Chef du Gouvernement, Ahmed Hachani, a dirigé un Conseil des Ministres. L’ordre du jour portait sur l’examen d’un projet de loi visant à modifier et compléter certaines dispositions du Code du Travail. Étaient présents à cette réunion la Ministre de la Justice, de la Ministre des Finances, du Ministre des Affaires Sociales, de la Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, de la Ministre du Commerce et du Développement des Exportations, de la Ministre de l’Éducation, du Ministre des Technologies de la Communication, et de la Ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des personnes âgées.
Le Chef du Gouvernement a ouvert la session en rappelant l’importance de l’article 46 de la Constitution tunisienne, qui garantit à chaque citoyen et citoyenne le droit à un travail dans des conditions dignes et avec un salaire équitable. Il a souligné que cette initiative répondait à la volonté du Président de la République de concrétiser ce droit, renforçant ainsi le rôle social de l’État tunisien.
Le projet de loi, présenté par le Ministre des Affaires Sociales, Kamel Madouri, vise à moderniser et compléter les dispositions du Code du Travail afin de mieux protéger les droits des travailleurs tout en stimulant l’investissement et en répondant aux besoins des entreprises. Madouri a expliqué que cette réforme cherche à harmoniser les droits fondamentaux des travailleurs avec les exigences économiques, tout en promouvant la concurrence loyale entre les entreprises et en garantissant des engagements respectueux envers les employés.
Ce projet de loi s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer les politiques actives de l’emploi et les divers programmes de soutien aux entreprises. Il est attendu que ces modifications législatives contribuent à stabiliser les relations professionnelles, à améliorer la productivité et à attirer davantage d’investissements, en créant un environnement de travail plus stable et plus attractif pour tous les acteurs économiques.