Dans une déclaration accordée à la radio nationale ce matin du jeudi 04 juillet 2024 où elle a été interrogée sur le phénomène observée à la mer de la banlieue Sud du pays, spécifiquement à la plage de Hammam-Lif, Olfa El Meddeb, présidente de l’association de promotion de la culture environnementale, a d’emblée révélé que cette teinte rougeâtre est dû à la pollution.
« Le changement de couleur et les mauvaises odeurs qui se dégagent de la mer sont liés à des problèmes environnementaux », dit-elle tout en notant que ces eux critères font de cette plage un point noir. Et d’ajouter que la coloration rouge de la mer est scientifiquement attribuée à la prolifération d’un type d’algue lequel dépasse le niveau normal pour devenir nuisible en altérant la qualité de l’eau la rendant impropre.
« La pollution et le déversement d’eaux usées non traitées sont les principales causes de la coloration rouge et de la prolifération des algues nocives », dit-elle encore. Tout en s’indignant de l’absence d’intervention dans les zones classées comme « points noirs » Meddeb a insisté sur le fait que la résolution du problème est tributaire de la volonté. « Le problème sera bien moindre si on prend la peine de traiter les eaux usées avant de les rediriger vers la mer », a-t-elle noté. L’intervenante de la radio nationale a ajouté que les « brise-lames contribuent également aux problèmes de la plage de Hammam Lif », indique-t-elle précisant que ce problème environnemental concerne bien d’autres plages.
Meddeb a laissé entendre dans ce même contexte que la pollution enregistrée à la banlieue sud de Tunis atteint des propensions dangereusement mortelles d’autant plus que, faute de moyens et de chaleur, certaines familles continuent se baigner dans ces plages polluées ce qui provoque des maladies de la peau, des infections bactériennes, et bien d’autres problèmes de santé.