le Professeur universitaire spécialisé en géographie et spécialiste en catastrophes naturelles Ameur Bahba est revenu ce mercredi 24 juillet 2024 sur les informations selon lesquelles un tsunami se produirait prochainement en Méditerranée, particulièrement après l’observation du phénomène de recul des eaux sur les plages égyptiennes et la fermeture de certaines d’entre elles aux vacanciers.
S’exprimant sur les ondes de Mosaique Fm, il a considéré que parler d’un éventuel tsunami en Méditerranée est une histoire infondée, soulignant que le retrait temporaire des eaux de mer est lié au phénomène des marées et des courants, une occurrence normale sur toutes les côtes et qui dure quelques semaines avant de disparaître.
Il a également révélé que le bassin méditerranéen est une zone de rencontre entre la plaque africaine et la plaque eurasiatique, ces régions étant sujettes à plusieurs tremblements de terre quotidiens et à une activité volcanique au nord de l’Italie. Cependant, la Tunisie n’est pas située sur les frontières de ces plaques, ce qui explique des tremblements de terre moins fréquents et moins intenses.
Ameur Bahba a souligné que la région nord de la Méditerranée, particulièrement entre le sud de l’Italie et la Turquie en passant par le sud de la Grèce, est l’une des zones les plus actives sismiquement, enregistrant quotidiennement des séismes. Il a ajouté : « Hier, par exemple, 60 secousses ont été enregistrées en Turquie. »
Par ailleurs, il a insisté sur le fait qu’il n’est pas possible de parler d’un tsunami à moins qu’un séisme de magnitude supérieure à 7 degrés ne se produise en mer, créant ainsi des vagues hautes qui pourraient se transformer en tsunami affectant les côtes.