Deux mois après sa prise de fonction, Habib Essid, Chef du premier gouvernement de la deuxième République s’est résolu, enfin, à parler aux Tunisiens. Face à la dégradation de la situation politique, économique et sociale observée ces derniers temps et à la recrudescence des risques sécuritaires, les Tunisiens sont en droit d’être informés sur tout ce qui se passe dans le pays, d’entendre la vérité toute crue pour qu’ils tirent les vrais enseignements et aient une idée plus claire sur l’ampleur des défis qui les attendent.
L’intervention de Habib Essid vient tout de même très en retard. Il aurait fallu, dès le départ, tout annoncer aux Tunisiens et non pas laisser le malaise enfler et la tension monter. En effet, deux mois après, on n’a pas le droit de présenter un diagnostic ou faire une évaluation de la situation. Le moment est plutôt pour présenter des solutions, des pistes de sortie de crise et des motifs qui permettent de renforcer la confiance et l’espérance.
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