Le journaliste Zied El Héni a indiqué dans un post facebook publié ce vendredi 6 septembre 2024, qu’il a déposé, avec l’avocat et ancien magistrat administratif, Ahmed Souab, trois plaintes à l’encontre de l’Instance supérieure indépendante des élections ISIE, ainsi que ses membres pour : « violation de l’article 2 de la loi sur la dénonciation de la corruption et de l’article 315 du Code pénal, ce qui pourrait susciter des soupçons de falsification des élections présidentielles prévues pour le 6 octobre 2024, et participation à un plan visant à modifier l’État conformément aux dispositions de l’article 72 du Code pénal ».
El Héni qui n’a cessé d’exprimer à maintes reprises ses vives critiques au processus du 25 juillet, a toutefois, fait savoir que le dossier a été accepté sans “que nous obtenions un numéro d’enregistrement, malgré notre renvoi exceptionnel au bureau du Vice-Procureur de la République”.
El Héni a rappelé qu’il s’agissait de la même chose qui s’est produite lors du dépôt de la plainte contre l’ISIE après “qu’elle a osé menacer nos collègues Essia Al-Atrous et Kawthar Zantour et la radio « Mosaïque FM ».
Par ailleurs, le journaliste et ancien chroniqueur à la radio IFM, a souligné qu’il avait déposé une requête auprès du Tribunal administratif pour “annuler la décision de l’ISIE approuvant seulement trois candidats à l’élection présidentielle parmi les six candidats qui ont légalement ce droit, ce qui constitue selon une confiscation de notre droit constitutionnel en tant qu’électeurs à la liberté de choix”.
“Une deuxième demande de suspension et d’arrêt de l’exécution de la décision pendant l’examen de la requête principale, en raison des graves dangers qu’elle représente pour la sécurité et la stabilité du pays, ainsi que des conséquences catastrophiques qui pourraient en découler, telles que l’annulation des élections après avoir dépensé des fonds publics, laissant les citoyens épuisés et fatigués, a été également déposée”, souligne Zied El Héni.
M.A.B.S