La Chine a présenté une proposition officielle quant à la réfection du stade d’El Menzah. C’est ce qui a été annoncé à l’issue de la réunion qui a eu lieu entre la ministre Sarra Zaafrani Zenzri, l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li et la délégation qui l’accompagnait.
De fait, en recevant l’ambassadeur et le groupe chinois qui l’accompagnait au siège du département, Sarra Zaafrani Zenzri n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance d’une coordination continue entre les différents acteurs. Et ce, lit-on dans un communiqué, pour pouvoir surmonter les éventuelles obstacles et assurer au projet ses chances de succès. Dans ce même ordre d’idée la ministre a salué la coopération stratégique entre la Chine et la Tunisie.
Pour sa part l’ambassadeur chinois Wan Li a réaffirmé l’engagement de la Chine à développer davantage la coopération bilatérale et à soutenir les perspectives d’avenir.
Il est à rappeler que le réaménagement du stade olympique d’El Menzah, a été parmi les sujets évoqués lors des discussions qui ont eu lieu entre les deux présidents, tunisien et chinois au même titre que les investissements dans le transport et l’infrastructure.
A noter que les travaux engagés au niveau du complexe sportif d’El Menzah, notamment le stade El Menzah, ont accusé un du retard. Le ministère des Sports qui supervisait l’opération avait à l’époque évoqué que ce sont les différends entre les professionnels œuvrant sur ce chantier qui ont été à l’origine de ce retard. Le Président Kaïs Saïed avait fait part des on mécontentement quant au rythme lent avec lequel les travaux avançaient et avait formulé en hiver dernier l’intention de l’Etat de solliciter la Chine pour la finalisation de ce projet qui a été entamé depuis juin 2022 et était censé prendre fin en deux ans et demi pour une enveloppe de 30 millions d’euros.
En effectuant une visite d’inspection de l’avancement du projet en novembre, le Président a constaté que les travaux n’avançaient pas du tout au rythme prédéfini et a exprimé son mécontentement d’une telle gestion tant elle s’inscrivait dans un cadre de dilapidation des deniers publics, selon les propos du Chef de l’Etat.