Le président de la République, Kais Saied, a présidé hier, lundi 16 septembre 2024, une réunion du Conseil des ministres.
Lors de cette réunion, un projet de décret portant sur l’organisation du Conseil supérieur de l’éducation a été examiné. Le président de la République a souligné l’importance de cette institution constitutionnelle et affirmé qu’il n’y a pas d’avenir pour la Tunisie sans un système éducatif national accessible à tous, sur un pied d’égalité, qui protège les esprits contre toute déviation et constitue un rempart contre ceux qui cherchent à assassiner la pensée libre.
Le président a également indiqué que la promulgation de ce décret coïncidant avec la rentrée scolaire, après la soumission du rapport final de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif, revêt une signification particulière. Il a souligné que la Tunisie, après le 25 juillet, trace son chemin vers l’avenir à travers une révolution législative qui ne peut se fonder que sur la volonté du peuple tunisien, rompant définitivement avec des législations prétendument établies au nom du peuple, mais qui, en réalité, allaient à l’encontre de la volonté de la majorité, au service d’une minorité qui ne prospère que dans les marécages de la corruption et des réseaux de trahison.
Dans ce même contexte lié à l’éducation, le président de la République a insisté sur la nécessité de renforcer les efforts sécuritaires autour de toutes les institutions éducatives afin de protéger les élèves contre tous les dangers, qu’il s’agisse de la consommation de drogues ou des violences qu’ils pourraient subir dans leurs déplacements. Il a également souligné l’urgence de trouver des solutions équitables et transparentes pour les enseignants et professeurs suppléants, ainsi que pour les surveillants et conseillers pédagogiques, basées sur les principes de justice et d’équité.