Mandaté par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a pris part au Sommet de l’avenir qui se déroule à New York les 22 et 23 septembre. Lors de son intervention, il a souligné l’incapacité des mécanismes de gouvernance internationale, établis après la Seconde Guerre mondiale, à relever les défis contemporains.
Appuyant l’initiative du Secrétaire général des Nations unies, Nafti a plaidé pour une révision des approches suivies et une réforme des structures multilatérales, dans le respect des principes de la Charte de l’ONU et du droit international.
Le ministre a également appelé à l’adoption d’une nouvelle approche de la coopération internationale fondée sur l’égalité, le respect mutuel et la souveraineté nationale, ainsi que sur la solidarité entre les peuples. Il a salué l’adoption de la Charte du Futur et du Pacte numérique mondial, tout en rappelant que leur succès dépendra de l’engagement concret des États à mettre en œuvre les décisions prises.
Nafti a exhorté les pays développés à respecter leurs engagements financiers en matière de climat et à œuvrer à la restitution des fonds détournés, renforçant ainsi la capacité des pays concernés à mobiliser leurs ressources face aux défis actuels.
Enfin, le ministre a mis en garde contre l’exclusion du peuple palestinien des promesses de la communauté internationale, soulignant que sa souffrance sous l’occupation constitue une injustice flagrante. Il a appelé à un soutien accru en faveur des droits légitimes des Palestiniens à un État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, tout en exigeant la fin des agressions contre Gaza et les territoires occupés.
Pour rappel, le sommet de l’avenir est un événement de haut niveau, réunissant les dirigeants mondiaux au siège de l’ONU à New York, pour forger un nouveau consensus international sur la manière dont nous pouvons offrir un meilleur présent et préserver l’avenir
