Après les surprenantes conversions djihadistes du rappeur tunisien Emino et du rappeur allemand, Deso Dogg, surnommé «Abou Malik», le spécialiste Yann Cherruault, co-fondateur et directeur de la publication du magazine International Hip-Hop, a décrypté ce phénomène dans Lefigaro.fr
A la question de savoir si une tendance se dégage depuis la conversion de plusieurs rappeurs étrangers au Djihad,Yann Cherruault répond « Absolument pas. Si l’on regarde de plus près, je suis sûr qu’ils mangeaient tous des biscuits Lu et jouaient au foot.Le cas du rappeur tunisien Emino qui a rejoint les rangs islamistes est plus complexe que ce qui se passe en France ».
Pour lui, « C’est quelque chose de culturel, de sociologique même. Aujourd’hui, les gens perdus se replient vers la religion. Ils vont vers celle qui est la plus visible là où il habitent. Mais cela reste des cas extrêmement isolés. Il convient de ne pas faire d’amalgame ». Découvrez l’intégralité de l’interview.
Alexis Ibohn