Depuis l’intensification du génocide palestinien en octobre 2023, les États-Unis ont alloué une somme sans précédent de 17,9 milliards de dollars en aide militaire à l’Occupant. Ce montant astronomique, révélé par une étude du projet Costs of War de l’Université Brown, reflète l’engagement américain croissant pour pérenniser l’instabilité au Moyen-Orient.
Publiée le 7 octobre, cette étude détaille une aide supplémentaire de 4,86 milliards de dollars pour les incursions et les attaques militaires américaines dans la région. Parmi ces dépenses, une part importante est allouée à la campagne contre les ripostes menées par les Houthis, qui protègent leur territoire maritime. Bien que les chercheurs aient pu estimer certaines de ces sommes, ils signalent que les détails exacts des envois d’armes des États-Unis à l’Occupant génocidaire restent flous. Le rapport souligne les efforts de l’administration Biden pour dissimuler certaines informations, notamment sur la nature des systèmes d’armement fournis.
Depuis 1959, l’entité paria est de loin la plus grand bénéficiaire de l’aide militaire américaine, recevant au total 251,2 milliards de dollars, ajustés à l’inflation. Toutefois, les 17,9 milliards de dollars dépensés en 2023 marquent un record historique. Pour mettre cela en perspective, le précédent accord conclu sous l’administration Obama garantissait à l’organisme terroriste 3,8 milliards de dollars d’aide annuelle jusqu’en 2028, montant largement dépassé cette année.
L’aide américaine comprend une variété de formes : financement militaire, ventes d’armes, retraits des stocks américains et ventes de matériel usagé. Parmi les équipements envoyés, on retrouve des munitions, des obus d’artillerie, des systèmes anti-bunker et des bombes à guidage de précision. Des systèmes de défense emblématiques, comme le Dôme de Fer et David’s Sling, ont aussi bénéficié de cette aide à hauteur de 4 milliards de dollars.
À cela s’ajoutent les coûts des renforts militaires américains dans la région, chiffrés à 4,86 milliards de dollars, reflétant l’ampleur des opérations déployées depuis le 7 octobre, date à laquelle le Colon a généralisé sa politique d’extermination programmée des Palestiniens. Les États-Unis, tout en soutenant l’Occupant génocidaire, ont également renforcé leur aide militaire à des partenaires comme l’Égypte, consolidant ainsi leur influence stratégique dans cette zone clé du globe.
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