La 2e édition du Festival national du théâtre tunisien, «Les Saisons de la création», une manifestation consacrée exclusivement à mettre la lumière sur les productions théâtrales tunisiennes, se tient du 7 au 14 novembre 2024.
Présidé par l’universitaire-chercheur, acteur, metteur en scène et directeur général du Théâtre national, Moez Mrabet, cet évènement est marqué par une programmation riche et variée. En effet, outre les quinze œuvres produites entre décembre 2023 et octobre 2024 qui seront projetées dans différents espaces culturels de la capitale à savoir la salle du 4e Art et le Palais du Théâtre à Halfaouine, un colloque ayant pour thème « Le Théâtre tunisien et ses nouveaux enjeux créatifs» sera également au menu.
Ce colloque auquel participeront des acteurs culturels, des homme de théâtre ainsi que des artistes de différents secteurs culturels, portera sur quatre axes principaux, en l’occurrence «Le théâtre et ses nouveaux contenus «, « Le théâtre et l’avenir», « L’écriture théâtrale et les nouvelles dramaturgies» et « La critique théâtrale à travers le prisme des créateurs».
Au menu également des master-classes (6 novembre) autour des thèmes suivants : «Photographie de théâtre» (Kais Ben Farhat), «Captation et film de théâtre» (Nidhal Guiga) et «Ecriture, analyse et critique théâtrale» (Faouzia Mezzi).
Se voulant également une plateforme culturelle multidisciplinaire, cet événement d’envergure organisé par le Théâtre national tunisien a prévu pour son public une exposition photographique de Kaïs Ben Farhat. Baptisée «Monologue / Monochrome», cette exposition personnelle retraçant le parcours de nombreuses pièces théâtrales tunisiennes s’étalant sur une période de 8 ans, se tiendra, tout au long du festival, au 4e Art.
Faut-il signaler que 15 représentations théâtrales ont été sélectionnées parmi 30 dossiers de candidatures déposés. Ces pièces qui seront en lice pour le Prix de la mise en scène, le Prix du texte théâtral, le Prix de la scénographie, le Prix de l’interprétation féminine, le Prix de l’interprétation masculine et le prix collectif «Le Grand Prix pour la création théâtrale tunisienne» sont : «Kaât Intidhar» de Farhat Debch, «Othello et après…» de Hammadi Louhaïbi, «Raksat Samaa» de Taher Issa Ben Larbi, «Taht Edhaght» de Rayan Kairaouani, «Bila Onwen» (Untitled) de Marwa Manai, «El Bakkhara» (Toxic Paradise) de Sadok Trabelsi «El Baouaba 52 » (Portail 52 ) de Dalila Meftahi, «Louzina» (L’usine) de Haykel Rahali, «Asfour Janna» (Innocence) de Houssem Sahli, «Wasaya Eddik» (Recommandations du Coq) de Walid Dghisni, «Rawdhat El Ocheq» (Le Jardin des amants) de Moez Achouri, «Om El Bolden» (La Mère des pays) de Hafedh Khalifa, « Chkoun » (Qui) de Mohamed Chaouki Khouja et Nedra Toumi, «Iîtiraf» (Confession) de Mohamed Ali Saïd et «Wahed» (Quelqu’un) de Marouane Missaoui.
Med Ali Sghaïer