Lors de l’examen, hier, vendredi 22 novembre 2024 au siège de l’ARP, de la mission spéciale de la Cour des comptes pour 2025 la discussion a essentiellement porté sur les moyens à déployer pour renforcer le contrôle exercé par la Cour et pour accélérer le traitement des dossiers ainsi que ceux qui devraient être de mise pour la digitalisation. Il était également question de discuter les relations de la Cour avec le Législatif et l’Exécutif.
Parmi les suggestions des députés, l’on a appelé à l’autorisation de la Cour des comptes (par le président de la République et par l’ARP) à mener des missions de contrôle à leur demande où le président de la République autoriserait une mission de contrôle urgente visant à examiner l’action de la Cour pour la période allant de 2011 à aujourd’hui.
Par ailleurs, bien des députés ont plaidé pour une publication régulière des rapports d’audit de la Cour, afin qu’ils soient accessibles au grand public. Pour ce qui est de la digitalisation des méthodes de travail de la Cour, des intervenants ont souligné que la digitalisation et la modernisation ne constituent plus une option, mais une nécessité absolue, appelant ainsi à renforcer les moyens humains et financiers de l’institution.
Pour sa part, Fadhila Gargouri, Première présidente adjointe de la Cour des comptes, a révélé que le budget de la Cour pour 2025 s’élève à 34 millions de dinars, enregistrant une hausse de 3 %. Ce budget, note-t-elle, reste insuffisant pour permettre des recrutements dans les années à venir.