Le 2 décembre 2024, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger, a pris part à la « Conférence ministérielle pour renforcer la réponse humanitaire à Gaza » qui s’est tenue au Caire.
Ce sommet avait pour objectif de discuter des moyens d’atténuer la catastrophe humanitaire qui frappe la bande de Gaza, en prenant des mesures logistiques urgentes pour permettre une entrée rapide et sécurisée de l’aide humanitaire, tout en exerçant une pression pour parvenir à un cessez-le-feu.
D’après un communiqué du ministère, dans son intervention, le ministre a salué les efforts constants et sincères déployés par les pays frères et amis pour défendre les droits de l’homme dans toutes leurs dimensions, en mettant en lumière l’une des causes les plus anciennes et les plus complexes auxquelles l’humanité est confrontée.
Il a également salué les actions continues des pays arabes et islamiques pour mettre fin à l’agression injustifiée contre Gaza et souligner l’importance de mettre un terme aux souffrances inouïes du peuple palestinien, qui dure depuis plus d’un an.
Dans son discours, le ministre a souligné plusieurs points importants :
- La catastrophe humanitaire sans précédent qui touche Gaza, et la nécessité pour la communauté internationale de prendre ses responsabilités politiques, juridiques et morales afin de mettre fin à l’agression israélienne et aux crimes violents et terroristes du régime d’occupation.
- L’engagement de la Tunisie dans tous les efforts internationaux visant à alléger la souffrance du peuple palestinien, en soutenant son droit à une souveraineté totale sur son territoire et à la création de son État indépendant avec Jérusalem comme capitale.
- Le rôle essentiel joué par l’UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), en insistant sur la nécessité de préserver ses capacités et son personnel pour éviter une catastrophe humanitaire supplémentaire, notamment pour les millions de réfugiés palestiniens qui dépendent entièrement de l’agence pour leurs besoins vitaux.