Après avoir accouché à l’hôpital de Kasserine, elle aurait cédé son enfant à une femme, elle aussi de nationalité algérienne qui a quitté le territoire tunisien… C’est ce triste récit qui a permis de découvrir un réseau de traite des personnes.
En effet, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, Imed Amri, porte-parole les tribunaux de Kasserine et premier assistant du procureur de la République au Tribunal de première instance de la région, a révélé que le juge d’instruction du tribunal de première instance de Kasserine a émis trois mandats de dépôts à l’encontre d’une dame de nationalité algérienne et de deux agents de sécurité qui travaillent dans l’hôpital régional de Kasserine. Ils sont tous trois accusés de constituer un réseau de traite d’être humain. Le porte-parole a ajouté qu’une quatrième personne est recherchée pour les mêmes crimes. Il s’agit de la deuxième dame algérienne qui, elle, a pris le nouveau-né avant de quitter la Tunisie.
La jeune mère ainsi que les deux gardiens se sont présentés devant le juge d’instruction qui a donné l’ordre de les mettre en prison pour traite d’être humain…