Depuis le mois de janvier 2024, le nombre des affaires liées à la cybercriminalité a atteint 2000! C’est ce qu’a révélé le porte-parole au nom de la direction générale de la Garde nationale Houssemeddine Jbebli lors d’un discours qu’il a donné à l’occasion d’une journée d’étude sur la cybercriminalité qui s’est tenue aujourd’hui, mercredi 15 janvier 2025 à la capitale. Il a noté que toutes les étapes juridiques sur 800 affaires parmi les 2000 recensées sont arrivées à terme.
Le responsable a ajouté que depuis l’année 2017, la direction générale de la Garde nationale a lancé la 5e unité de travail central sur la cybercriminalité dont les prérogatives ont été activées en 2019. Et ce, pour lutter contre ce genre de crime qui sont répertoriés comme les crimes les plus dangereux au niveau mondial.
Il a expliqué dans ce cadre, que les actes de cybercriminalité comprennent l’escroquerie électronique, les cyberattaques par les virus des ordinateurs et des systèmes d’information en vue de les contrôler et de recueillir des données personnelles afin d’extorquer, d’hameçonner ou d’exiger une rançon électronique.
Il a indiqué que la 5è unité a pu tracer plusieurs groupes criminels qui ont escroqué des entreprises publiques et privées. Il a également évoqué que durant l’année 2024, plusieurs mineurs ont été ciblés par des réseaux terroristes via les réseaux sociaux, ce qui, ajoute-t-il, est considéré comme les dossiers de cybercriminalités les plus dangereux.
Houssemeddine Jebabli, a par ailleurs annoncé la découverte d’un réseau criminel opérant au sein d’entreprises légalement établies en Tunisie. Celles-ci recrutent des individus qui pratiquent le phishing électronique et exercent une influence à la fois sur le plan national et international. Elles seraient liées aux mouvements sociaux et à l’exacerbation des tensions dans le pays, a-t-il laissé entendre au micro de la Radio national en marge de la journée d’étude.