Invités ce matin du lundi 20 janvier au plateau de l’émission radiophonique « Yaoum Saïd » le général de brigade maritime Hatem Soussi et le commandant Saber Magraoui et tout en rappelant que le service militaire est un devoir national obligatoire, ont appelé les jeunes à se présenter volontairement.
L’invité de la Radio nationale le général Hatem Soussi a dans ce cadre averti que le fait de ne pas se présenter volontairement pour le service national entraîne le transfert automatique du dossier du concerné devant le Tribunal militaire lequel risque d’encourir une amende pécuniaire, voire une peine d’emprisonnement d’une année.
Dans cet ordre d’idée le général a révélé que 400 000 dossiers de personnes qui ne s’étaient pas présentées, ont déjà été transférés devant la Cour militaire et plusieurs jugements ont même été rendus dans ces affaires.
Le responsable a, par ailleurs, souligné que le fait de se présenter volontairement au service militaire accorde aux jeunes plusieurs avantages. Il s’agit notamment de bénéficier de stages de formation au sein des différents ateliers du ministère de la Défense avec une possibilité de recrutement et ce, à côté d’une formation professionnelle exclusive dans de nombreuses spécialités et qui ne sont données dans aucun centre de formation professionnelle outre que celui militaire.
Il a indiqué dans ce contexte qu’une session de formation dans les métiers sous-marins a été lancée pour la première fois à Zarzis durant le mois de décembre pour les jeunes qui font leur service militaire. Et d’ajouter que cette spécialité est très convoitée tant il s’agit d’une compétence basée sur l’enseignement des principes de la plongée et des travaux sous-marins.
Pour sa part, le commandant Saber Magraoui a confirmé que les personnes concernées par dans la régulation de leur situation militaires sont ceux nées à partir de l’an 2000. Il a noté que chaque année 4 sessions sont ouvertes pour le service militaire. Et ce durant les mois de mars, de juin, de septembre et de décembre. La dernière session qui a eu lieu en décembre 2024 concerne les jeunes tunisiens ayant 20 ans qui ont raté la session antérieure et voulant effectuer leur service militaire ainsi qu’aux jeunes désireux d’effectuer le service parmi ceux ayant entre 18 à 20 ans et qui veulent bénéficier d’une formation professionnelle.
Les deux intervenants ont par ailleurs assuré que le système du rafle n’est plus de mise depuis 2016 et n’es plus légal tout en précisant que de nouveaux mécanismes plus adaptées vont devoir remplacer ce système de service militaire imposé par la force.