Dans une déclaration accordée aujourd’hui, vendredi 14 février à l’agence TAP, et en guise de réponse aux rumeurs ayant récemment circulé, le porte-parole du Comité Général des prisons et de la rééducation, Ramzi Kouki a indiqué que l’état de santé de certains détenus en prison est tout à fait normal.
Il a assuré que ce qui a été propagé quant à la détérioration de l’état de santé de certaines personnes est dénué de sens. Il a précisé que le Comité infirme tout ce qui a circulé quant aux présumés mauvais traitements et négligence médicale de certains détenus. Il a assuré que les conditions de dépôt répondent aux critères internationaux en vigueur et sont conformes à la loi et aux procédures qui respectent les droits de l’Homme.
Il a noté que le Comité accorde une grande importance au volet de la santé. Et ce, à travers des suivis quotidiens et continus assurés sous la supervision des cadres médicaux et paramédicaux qui travaillent au sein des unités carcérales ou à travers des médecins généralistes et spécialistes qui travaillent dans les institutions hospitalières publiques selon la nécessité du cas sanitaire. Il a ajouté que des consultations externes, des analyses et des examens médicaux sont de mise et offerts à tous les détenus sans exception aucune.
Rappelons dans ce cadre, que le PDL a justement déclaré que sa présidente, en l’occurrence Abir Moussi, aurait été, selon les dires des dirigeants du parti, victime de négligence médicale. Le parti a même appelé à l’ascension prétendant que Moussi aurait observé une grève sauvage de la faim parce qu’elle aurait été « privée d’une consultation médicale en bonne et due forme alors qu’elle aurait été souffrante ».