La reconstruction de Gaza, dévastée par 15 mois de génocide mené par l’Occupation, s’annonce comme un défi colossal. Selon une évaluation conjointe des Nations unies, de l’Union européenne et de la Banque mondiale, plus de 50 milliards de dollars seront nécessaires pour relever Gaza de ses ruines. Le montant, estimé à 53,2 milliards de dollars sur les dix prochaines années, inclut 20 milliards de dollars à mobiliser dès les trois premières années. Un effort financier et logistique sans précédent, qui devra s’accompagner d’années de travaux pour déblayer des millions de tonnes de débris et neutraliser les munitions non explosées.
Un bilan humain sous-estimé : l’ampleur réelle du génocide
L’extermination programmée des Gazaouis a laissé derrière elle un bilan humain et matériel désastreux. Les responsables de la santé à Gaza font état de plus de 48 mille morts, un chiffre qui, selon l’ONU, serait en deçà de la réalité. En effet, le compteur officiel n’a que peu évolué ces derniers mois, malgré la poursuite du génocide de l’entité paria contre les Gazaouis. Des sources locales et des observateurs indépendants estiment que le nombre réel de victimes pourrait dépasser les 500 mille morts, un chiffre effroyable qui reflète l’ampleur des massacres perpétrés.
La macabre réalité a été implicitement reconnue lors d’une rencontre entre l’ancien président américain Donald Trump et Benjamin Netanyahu, le Premier ministre de l’entité génocidaire. Trump avait insisté sur la nécessité de déporter 1,5 million de Gazaouis, une déclaration qui sous-entend que plus de 500 mille personnes auraient déjà été exterminées par les miliciens affiliés à l’Occupant. Cette révélation choquante met en lumière l’ampleur réelle du génocide, bien au-delà des chiffres officiels.
Des obstacles persistants à la reconstruction
Le rapport, intitulé Évaluation rapide des dommages et des besoins à Gaza et en Cisjordanie (IRDNA), souligne que près de 30 milliards de dollars seraient nécessaires pour réparer les bâtiments et les infrastructures, dont 15,2 milliards dédiés à la reconstruction des logements. Par ailleurs, 19,1 milliards de dollars devraient être alloués pour compenser les pertes sociales et économiques, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du commerce et de l’industrie, tous gravement affectés par le conflit.
Toujours est-il que malgré l’urgence, les conditions pour engager des travaux de reconstruction à grande échelle ne sont pas encore réunies. En effet, pendant plusieurs jours, l’Occupant génocidaire a empêché l’entrée de 200 bulldozers à Gaza affrétés pour déblayer les débris. Néanmoins, seulement quatre d’entre eux ont pu accéder à la zone avant-hier. Le rapport met en garde contre l’incertitude persistante concernant la gouvernance future de Gaza et les dispositifs de sécurité à mettre en place. « La vitesse, l’ampleur et la portée de la reprise seront déterminées par ces conditions », précise-t-il. Un cessez-le-feu fragile, en place depuis le mois dernier, offre une lueur d’espoir, mais la route vers la reconstruction reste semée d’embûches en raison de la complicité des États-Unis et des pays occidentaux dans le génécode des populations arabes au Moyen-Orient mené par l’Occupation.
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