Dans un communiqué rendu public, Me Fakher Gafsi, avocat de l’homme d’affaires Samir Jaieb a réagi au nom de son client aux informations qu’il juge erronées relayées par certains médias audiovisuels, écrits et sur les réseaux sociaux, suite au verdict rendu en première instance dans l’affaire douanière intentée contre Samir Jaieb.
Dans ce même communiqué, Me Fakher Gafsi a affirmé que le jugement rendu en première instance concerne uniquement des infractions douanières liées à la détention de devises étrangères (soit un montant de 650 euros, équivalent à environ 2 000 dinars tunisiens) et en rapport avec son statut juridique en tant que résident ou non-résident en Tunisie, ce qui impacte son droit à conserver un compte bancaire en devises en Tunisie.
Il a ajouté que l’affaire susmentionnée ainsi que les poursuites judiciaires en cours contre Samir Jaieb n’ont aucun lien avec les poursuites judiciaires impliquant l’ancien directeur de la police judiciaire et l’ancien chef de cabinet de la Ministre de la Justice.
« M.Jaieb considère que toute tentative d’y associer ses affaires judiciaires exclusivement fiscales et douanières, relève d’une campagne de désinformation malveillante visant à le diaboliser et à ternir sa réputation. » peut-on lire dans ledit communiqué.
L’avocat a fini par dire que son client se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne relayant ces fausses allégations.
Il convient de rappeler que, le vendredi 21 février 2025, la chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près du Tribunal de première instance de Tunis a condamné l’homme d’affaires Samir Jaieb à une peine de cinq ans et un mois de prison. Cette condamnation fait suite à des infractions liées à la détention illégale de devises étrangères et à l’ouverture non autorisée de comptes bancaires à l’étranger, en violation des régulations de la Banque centrale.
En octobre 2024, la chambre des mises en accusation spécialisée avait également émis un mandat de dépôt à son encontre, l’incriminant pour blanchiment d’argent et corruption administrative dans le cadre de l’acquisition de biens confisqués.