Les marchés financiers traversent actuellement une période de forte turbulence, ravivant le souvenir des plus grands krachs boursiers de l’histoire. Depuis le célèbre effondrement de 1929 jusqu’à la récente crise pandémique, ces événements majeurs ont durablement marqué l’économie globale.
En mars 2020, alors que l’OMS déclarait officiellement la pandémie de Covid-19, les places financières mondiales subissaient un véritable séisme. Le 12 mars, les principales bourses européennes enregistraient des chutes spectaculaires, avec Paris à moins 12% , Madrid à moins 14% et Milan à moins 17%. Londres et New York n’étaient pas épargnées, affichant respectivement des baisses de 11% et 10%. La situation s’aggravait encore le 16 mars avec un nouveau plongeon de plus de 12% cent des indices américains.
La crise des subprimes en 2008 reste un autre épisode traumatisant pour les marchés. Provoquée par l’effondrement des crédits hypothécaires à risque aux États-Unis, cette crise a entraîné des baisses comprises entre 30% et 50% sur les principaux indices boursiers entre janvier et octobre. Le point culminant fut atteint en septembre avec la faillite retentissante de Lehman Brothers, plongeant l’économie américaine dans la récession et laissant des millions de foyers dans une situation dramatique.
L’année 2000 a marqué la fin de l’euphorie autour des valeurs technologiques. Après avoir atteint un sommet à 5048,62 points le 10 mars, l’indice Nasdaq, baromètre du secteur high-tech, amorçait une descente vertigineuse avec une chute de 27% en seulement deux semaines. Sur une année, le recul atteignait 39,3%, entraînant dans sa chute toute l’économie numérique.
Le fameux « lundi noir » du 19 octobre 1987 est resté dans les mémoires comme le premier krach de l’ère informatique. Ce jour-là, le Dow Jones perdait 22,6% en une seule séance, entraînant toutes les places financières mondiales dans son sillage, victimes d’un déficit commercial américain inquiétant et d’une hausse des taux directeurs allemands.
Enfin, le krach originel de 1929 reste gravé dans les annales économiques. Le « jeudi noir » du 24 octobre vit le Dow Jones chuter de 22% en séance avant de limiter sa baisse à 2,1% en clôture. Les jours suivants, les 28 et 29 octobre, l’indice phare américain replongeait respectivement de 13% et 12%, marquant le début de la terrible Grande Dépression.