Le mois de mars 2025 a été marqué par des températures mondiales exceptionnellement élevées. Avec une température moyenne de 14,06°C, il devient le deuxième mars le plus chaud jamais enregistré, juste derrière mars 2024, et dépasse de 1,6°C les niveaux préindustriels. Ce réchauffement global impacte particulièrement les régions polaires et océaniques.
L’Arctique a connu une couverture de glace historiquement faible, avec une diminution de 6 % par rapport à la moyenne, tandis que l’Antarctique a également enregistré des niveaux de glace 24 % inférieurs à la normale. Les températures des océans ont atteint 20,96°C, la deuxième valeur la plus élevée jamais observée pour ce mois, accentuant la fonte des glaces et l’élévation du niveau des mers.
Dans d’autres régions du monde, des phénomènes climatiques extrêmes ont été signalés. En Asie centrale, des vagues de chaleur intense ont frappé la région, tandis qu’en Argentine, des inondations dévastatrices ont fait de nombreuses victimes après des précipitations extrêmes.
Les experts soulignent que ce réchauffement climatique est désormais la norme, et non une exception. Le GIEC avertit que si les actions nécessaires ne sont pas prises rapidement, le monde franchira le seuil de 1,5°C de réchauffement dans les années à venir, entraînant des conséquences dramatiques pour les écosystèmes et les sociétés humaines.