Le Vatican a annoncé ce lundi de Pâques la disparition du souverain pontife, François, à l’âge de 88 ans. Une nouvelle qui a provoqué une vague d’émotion à travers le monde, suscitant des hommages unanimes des dirigeants politiques, religieux et des fidèles.
En Tunisie, le Comité des Italiens et binationaux résidant dans le pays (Comites) a exprimé ses « sincères condoléances » dans un communiqué officiel. Sous la présidence de Sandro Fratini, l’organisation a salué la mémoire d’un homme « incarnation de l’humilité, du dialogue et de la solidarité ». « La communauté italienne en Tunisie se joint à l’Église catholique et au monde entier pour pleurer cette perte immense », peut-on lire dans le texte.
Un pontificat marqué par l’engagement en Afrique
Élu en mars 2013 après la renonciation historique de Benoît XVI, le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio avait marqué son règne par une approche résolument tournée vers les plus démunis. Connu pour son franc-parler et son refus des ors du Vatican, il a multiplié les appels à la paix et à la réconciliation entre les peuples.
L’Afrique, continent auquel il était profondément attaché, a été au cœur de sa mission. Cinq voyages apostoliques l’ont conduit dans dix pays différents, où il a délivré des messages adaptés à chaque nation. Son ultime visite remonte à février 2023, avec des étapes en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan, deux pays en proie à des crises politiques et humanitaires.
Le pape François laisse derrière lui l’image d’un réformateur, ayant œuvré pour moderniser l’Église tout en préservant ses fondamentaux. Son encyclique Laudato Si’, plaidoyer pour la protection de l’environnement, avait fait date, tout comme ses prises de position en faveur des migrants.