Une citoyenne française résidant en Tunisie depuis plusieurs années, affiliée à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) depuis 2020, dénonce une situation qu’elle juge profondément injuste. Alors qu’elle s’apprête à percevoir sa retraite à partir de juin 2025, elle découvre qu’elle devra s’acquitter d’une double cotisation maladie.
En plus de sa cotisation volontaire à la CFE, qui lui permet de bénéficier d’une couverture santé à l’étranger, la CARSAT et l’Agirc-Arrco lui prélèveront automatiquement une cotisation maladie au titre de la sécurité sociale française (3,2 % pour le régime de base et 4,2 % pour les complémentaires). Pourtant, en tant qu’expatriée, elle n’a plus accès à la prise en charge des soins en France.
Elle dénonce une mesure « injuste sur le fond », soulignant qu’elle paie pour un service auquel elle n’a pas droit. Elle y voit également une discrimination envers les expatriés, et une réglementation « déconnectée des réalités de la vie à l’étranger ».
Elle appelle les autorités à revoir les règles : reconnaître la CFE comme un régime protecteur ouvrant droit à exonération, supprimer la cotisation maladie pour les retraités affiliés à la CFE, et mettre fin à cette « double peine » qui pénalise ceux qui choisissent de rester couverts à l’étranger.