Le prix du pétrole brut Brent, référence internationale, a récemment franchi la barre des 68 dollars le baril. Cette ascension s’explique par les déclarations du président Trump concernant un accord commercial potentiel avec la Chine, des propos qui ont insufflé un nouvel élan d’optimisme sur les marchés. Cette dynamique positive survient à un moment où les chiffres de l’inflation se montrent étonnamment modérés, ce qui permet de dissiper les appréhensions liées à une possible envolée des prix causée par les tarifs douaniers.
L’indice international du pétrole a ainsi enregistré une hausse de 1,9%, atteignant les 68,16 dollars le baril. Simultanément, l’indice pétrolier américain a connu une progression encore plus marquée, gagnant 2,3% pour s’établir à 66,46 dollars le baril. Cette réactivité des cours témoigne de la sensibilité des marchés aux signaux encourageants, surtout ceux qui concernent les relations complexes entre les deux géants économiques mondiaux.
Au cœur de cette effervescence, un accord commercial préliminaire entre Washington et Pékin semble se dessiner. Toutefois, il nécessite encore l’approbation finale des présidents Trump et Xi Jinping. Les termes de cet accord, s’il se concrétise, verraient les États-Unis appliquer un droit de douane de 55% sur les produits chinois importés. En contrepartie, la Chine imposerait une taxe de 10% sur les importations américaines. Cet écart dans les pourcentages illustre la nature particulière et les défis inhérents aux négociations entre ces puissances économiques.
En parallèle de ces mouvements commerciaux, les dernières données américaines concernant l’inflation ont apporté une note de sérénité. En mai, les prix à la consommation ont enregistré une augmentation de 2,4% par rapport à l’année précédente, un chiffre en ligne avec les prévisions des économistes. D’un mois à l’autre, l’indice des prix à la consommation, après ajustement des variations saisonnières, n’a progressé que de 0,1%. Ce résultat est inférieur aux 0,2% attendus par les analystes, ce qui suggère que les effets des tarifs douaniers sur les prix à la consommation pourraient être moins significatifs que ce qui était initialement craint.
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