La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), organe de régulation financière du football professionnel français, a confirmé la relégation administrative de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2, en dépit de sa 6ᵉ place au classement de Ligue 1 la saison dernière.
Cette décision fait suite à de graves déséquilibres dans les comptes du club, avec une dette estimée entre 175 et 505 millions d’euros. Déjà placé sous surveillance renforcée en novembre 2024, l’OL faisait alors l’objet d’une interdiction de recrutement et d’un encadrement de sa masse salariale.
Dirigé par l’homme d’affaires américain John Textor, le club rhodanien avait tenté de rassurer les autorités en annonçant plusieurs mesures : vente de joueurs, cession de ses parts dans le club anglais Crystal Palace, et projet d’introduction en Bourse. Ces engagements n’ont toutefois pas suffi à convaincre la DNCG de la viabilité financière du projet lyonnais.
L’Olympique Lyonnais dispose encore d’un droit d’appel. Une commission spécialisée de la Fédération française de football devra se prononcer dans les prochains mois sur les nouveaux éléments présentés par le club. Pour espérer rester en Ligue 1, Lyon devra fournir des garanties solides, notamment en matière de liquidités.
Sur le plan sportif, cette relégation serait un choc sans précédent pour un club aussi emblématique, qui n’a plus connu la deuxième division depuis 1989. En cas de confirmation de la sanction, le Stade de Reims pourrait être repêché pour évoluer en Ligue 1. L’issue de la procédure d’appel, aussi bien juridique que financière, s’annonce donc décisive pour l’avenir immédiat de l’Olympique Lyonnais
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