Dans un communiqué rendu public ce vendredi 17 avril 2015 le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné fermement le projet de loi relatif aux atteintes contre les forces de sécurité intérieure et les forces armées, proposé cette semaine par le chef du gouvernement à l’Assemblée des Représentants du Peuple, tout en qualifiant la plupart de ses articles de « Hostiles » à la liberté de presse et d’expression.
Le SNJT a considéré que ce projet de loi réinstaurera la dictature, pointant le retour des peines lourdes dans le secteur de la presse qui pourraient atteindre dix ans de prison à l’instar de la révélation des secrets de sûreté nationale.
La liberté de presse est loin d’être la seule victime de ce projet de loi, mais aussi la liberté d’expression. En effet ce projet criminalise le droit de manifester, en proposant un durcissement des peines contre ces pratiquants et ce au nom de la perturbation du déroulement ordinaire du travail, lit-on dans le même communiqué.
Dans cet ordre d’idées le SNJT a appelé le gouvernement à supprimer ce projet loi avant qu’il soit adopté par l’Assemblée des Représentants du Peuple.