Mise à jour: Dimanche 05 juillet 2015 à 21h00
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, Sofiene Sliti, porte parole du ministère public au Tribunal de Première Instance de Tunis a catégoriquement démenti les informations relayées sur le journal Assarih et rapportées par plusieurs médias, selon lesquelles les autorités tunisiennes auraient effectué une analyse génétique sur les cadavres découverts dans les cimetières en Libye.
« Aucune analyse génétique n’a pas encore été faite sur les cadavres découverts à Derna » a-t-il expliqué.
Article publié dimanche 05 juillet 2015 à 10h00
Dans une déclaration accordée au journal Assarih ce dimanche 05 juillet 2015, Sofiene Sliti, porte parole du ministère public au Tribunal de Première Instance de Tunis a affirmé que les analyses ADN effectuées sur les cadavres découverts dans le sud-ouest de la ville libyenne de Derna ont prouvé qu’ils ne sont pas ceux des deux journalistes tunisiens Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari.
« Les expertises effectuées à partir des prélèvements d’ADN recueillis aussi bien sur les ossements humains que sur divers objets personnels découverts sur place ont permis de mettre en évidence des profils génétiques qui ne correspondent pas à ceux de Sofien CHourabi et de Nadhir Guetari et ne sont donc pas leurs corps qui ont été découverts récemment à Derna » a expliqué le porte parole du ministère public au Tribunal de Première Instance de Tunis.
Il est à noter que les autorités libyennes ont assuré qu’elles ne peut pas retrouver d’autres cadavres étant donné que ces derniers ont été enterrés dans des zones sous le contrôle des groupes terroristes.