L’essoufflement structurel du modèle de croissance tunisien, qui s’est fait sentir à partir des années 2000 et mis à nu par la Révolution, prend l’allure d’un vrai blocage, où l’économie nationale est dans l’incapacité de sortir de l’ornière et ligotée au bas du cycle. Tout portait à croire que l’achèvement, avec succès, de la phase de transition politique, allait émailler le paysage général dans le pays et augurer bien de la reprise économique, mais l’air demeure lancinant, la récession perdure et l’inquiétude s’accroît. Faut-il comprendre les raisons de ce blocage pour en prescrire la thérapeutique ? À vrai dire, toutes les méthodes classiques de lutte contre la crise ont été employées, pourtant, la croissance n’a pas été au rendez-vous. Entre-temps, les voix ne cessent de se lever pour réclamer la refonte du modèle de développement. Si cette refonte est requise pour hisser le potentiel de l’économie, elle ne peut changer la donne dans un avenir proche. Que reste-il comme solution? La responsabilité collective, ainsi que, la formalité des règles de conduite semblent constituer la voie la plus indiquée pour le dénouement de la situation, là où, les mesures conventionnelles échouent.
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