Il est facile d’arriver au pouvoir et de l’exercer, mais il est difficile de tenir les promesses. Il est répandu de tenir ses prédécesseurs pour responsables, mais on finit généralement par s’en identifier. La Tunisie n’arrive pas à se départir de l’image incommodante d’un État évanescent aux yeux de ses propres citoyens. En l’occurrence, la mission du nouveau gouvernement s’annonce très délicate face à une situation non glorieuse avec la menace terroriste, une croissance molle et un pays vivant au rythme des spasmes politiques, de gangrène et des manifestations et grèves. Contexte oblige, Il faut éradiquer ce mal profond et redorer par là l’image du pays. Le nouveau gouvernement n’a pas de choix que de réussir pour éviter la banqueroute du pays et l’implosion sociale. Personne ne conteste les problèmes, les priorités, les exigences auxquelles ce gouvernement doit s’atteler. Ce qui doit distinguer les uns des autres c’est la manière d’y aller et le style de management. Tout simplement il faut faire ce que les autres n’ont pas fait. Que faut-il changer exactement? Le véritable enjeu est un enjeu de méthode…
(…Lire l’article dans « Réalités » magazine N° 1599)
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