L’incident diplomatique entre la Tunisie et l’Allemagne a été évité de justesse, mercredi 21 décembre, lorsque le ministre allemand de l’Intérieur a déclaré que la Tunisie avait délibérément retardé la procédure d’expulsion d’Anis Amri du territoire allemand.
Radhouane Ayari, secrétaire d’État au sein du ministère des Affaires Étrangères chargé de l’émigration et des tunisiens à l’étranger, a balayé les accusations émanant du ministre allemand, dans une déclaration à Mosaïque FM.
« La Tunisie a reçu, au début, une demande d’enquête sur une autre identité, formulée par une délégation consulaire allemande. Il s’est avéré que l’individu en question n’était pas tunisien. Puis, après d’autres recherches menées par les autorités allemandes, ces dernières ont transféré les empreintes digitales d’Anis Amri le 17 décembre dernier à la Tunisie. L’Allemagne a obtenu toutes les informations nécessaires à son sujet », a déclaré le secrétaire d’État.
Radhouane Ayari a, par ailleurs, rappelé qu’il est impossible d’expulser un quelconque individu sans papier d’un centre de détention en cas d’absence d’informations confirmées sur son identité. « Nous avons vérifié l’identité de Amri le 19 décembre dernier et les autorités tunisiennes ont veillé à le faire quitter le territoire allemand le jour même », a-t-il encore ajouté.
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